Le Journal Officiel du mardi 7 août publie le décret mettant en place le projet Parafes ainsi que l'avis de la CNIL sur celui-ci (voir encadré ci-dessous). Ce projet vise à mettre en place un système de contrôle biométrique d'identité pour les entrées et les sorties de l'espace Shengen. Il est la suite logique et la généralisation du projet Pégase mis en oeuvre à Roissy Charles de Gaulle, qui n'était qu'une expérimentation menée depuis 2005. Seuls les volontaires seront inscrits dans le système. Ils bénéficieront alors d'un passage accéléré aux points de contrôle. Les passagers aériens fréquents et pressés constitueront donc sans doute le plus gros de la future population concernée. Chaque bénéficiaire du système, qui aura donc fait la démarche préalable de s'inscrire et de fournir les informations nécessaires (notamment ses empreintes digitales), franchira les contrôles via un sas automatique. Après avoir franchi la première porte, il placera la bande magnétique de son passeport dans un lecteur adéquat puis fera lire à un scanner dédié les empreintes de huit doigts. Les informations seront recoupées par le système, qui vérifiera également que la personne identifiée n'est pas recherchée via le fichier central détenu par les autorités. Si la personne est autorisée à passer, la deuxième porte du sas s'ouvrira.
Le projet Parafes appelle les volontaires au contrôle d'identité biométrique
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Expérimenté dans le cadre du projet Pégase, un système biométrique de contrôle d'identité dans les aéroports sera bientôt généralisé pour les entrées et les sorties de l'Espace Shengen. Seuls les volontaires désirant passer rapidement les contrôles sont concernés.
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