La France deviendra-t-elle une nation de SSII adaptant des logiciels créés aux Etats-Unis ? En caricaturant à peine, voici la question posée par le G9+, association d'anciens de grandes écoles, à un panel de haut niveau, la semaine dernière. Patrick Bertrand, DG de Cegid et président de l'Afdel, Jean Ferré, patron de Sinequa, Olivier Guilbert, PDG d'OpenTrust, Pascal Houillon, président de Sage, Thierry Pierre, directeur de la stratégie SOA chez SAP France, Gilles Rigal, directeur d'Apax Partners et Michèle Guren, présidente de CA France, étaient appelés à se prononcer sur l'avenir des éditeurs de logiciels en France. Sachant qu'il n'y a que deux Français dans le top 20 des éditeurs de logiciels, Dassault et Business Objects, la question n'est pas anodine. D'autant que les rumeurs sur un éventuel rachat de BO par un éditeur américain sont de plus en plus audibles. En introduction de la conférence, Jean-François Perret, président du directoire de Pierre-Audouin Consultants, soulignait ainsi que si on prend le top 200 des éditeurs en Europe, 70% sont américains, 12% allemands (bien que SAP comptât pour une grande part), 5% britanniques et 5% français. Alors qu'il y a, d'après lui, quelque 2200 éditeurs en France. Mais leur problème, a-t-il souligné, est lié à la croissance : sur ces 2200, « plus de 2000 ont un chiffre d'affaires inférieur à 2 ME ». A voir : notre reportage vidéo sur place.
Le G9+ s'interroge sur l'avenir des éditeurs de logiciels en France
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