Le consortium Nessi doit voir le jour ce 7 septembre. Il est emmené par treize entreprises, éditeurs de logiciels comme IBM, HP et SAP, prestataires de services comme Atos Origin et Thales, ou encore des opérateurs de télécommunications du Royaume-Uni, d'Espagne, de Finlande et d'Italie, et le consortium ObjectWeb fondé par Bull, France Télécom et l'Inria.
Officiellement, Nessi affiche l'ambition d'aider l'Europe à atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée à Lisbonne en matière de société de l'information avec, notamment, le renforcement de la compétitivité et de l'innovation. Nessi se concentrera sur le développement de logiciels pour fournir des services d'administration en ligne aux citoyens de l'Union. Nessi ne devrait utiliser que des logiciels open source mais néanmoins leur accorder une place prépondérante, de même qu'aux standards ouverts.
Nessi pourra prétendre à des financements européens. Dans le cadre de son initiative i2010 pour dynamiser le secteur européen des systèmes d'information, la Commission propose de soutenir financièrement les initiatives rassemblant plusieurs partenaires. Viviane Reding, la Commissaire européenne aux technologies de l'information prononcera d'ailleurs un discours à l'occasion du lancement officiel de Nessi.
Munich repousse sa migration vers Linux
La ville de Munich vient d'annoncer que son projet de migration des 14 000 postes de son parc informatique vers Linux n'aura pas lieu avant 2006. Un pilote sera déployé au premier semestre de l'an prochain et la migration interviendra, au mieux, au second semestre. Décidée il y a deux ans, la migration devait commencer cette année.
Le consortium Nessi veut aider l'Europe à développer une « économie du savoir »
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Le consortium Nessi, ou Networked European Software and Services Initiative, veut s'appuyer sur les travaux de recherche des pays de l'Union Européenne pour développer de nouvelles architectures de services et de logiciels. L'initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie de Lisbonne visant à développer « une économie du savoir » et demandera le soutien financier de Bruxelles. Nessi devrait largement faire appel au logiciel libre.
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