Après les villes de Munich et Toulouse converties à Linux et aux suites bureautiques OpenOffice et LibreOffice, la fièvre Open Source gagne l'Italie. C'est au tour de Turin de vouloir « se libérer de la tyrannie du logiciel propriétaire », ainsi que le commente le site Torino.repubblica.it.
Il semble que ce soit l'arrêt par Microsoft du support de Windows XP qui ait décidé la ville de passer à Linux, en l'occurrence, à la distribution Ubuntu, pour réaliser une économie substantielle de 6 millions d'euros en cinq ans. Les calculs prennent en compte un gain de 300 euros sur 8 300 PC pour les licences de Windows et d'Office, soit 2,5 millions d'euros auxquels s'ajouteront les renouvellements de licences au fil du temps, explique le site IT italien en citant Gianmarco Montanari, responsable administratif de la ville et Sandro Golzio, le DSI.
La migration vers Ubuntu, OpenOffice et Mozilla va débuter cet automne et s'étalera sur un an et demi pour faire de Turin la première ville Open Source. Il restera à former les utilisateurs et à leur faire adopter les nouveaux outils, ce qui ne constitue pas obligatoirement la partie la plus facile. On a ainsi appris cet été que la ville de Munich pourrait revenir à Microsoft. Si la migration vers Linux a bien été qualifiée de succès par les responsables qui l'avaient engagée, l'équipe municipale qui lui a succédé en mars dernier assure qu'une partie des utilisateurs aurait toujours du mal à s'adapter aux nouveaux logiciels.
La ville de Turin passe à Linux pour économiser 6 M€
1
Réaction
Adieu Windows, Office et Explorer, bienvenue Ubuntu, OpenOffice et Mozilla. C'est ce que vient de décider la ville italienne de Turin qui compte ainsi faire une économie de 6 millions d'euros sur cinq ans.
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
Il n'y a pas que l'argent : il y a aussi l'indépendance et l'option de passer plus tard à GNU/Linux facilement, les usagers étant alors déjà habitués aux logiciels libres usuels.
Signaler un abusMerci également à l'auteur de ne pas confondre les vrais logiciels libres (ou free software) ici concernés, avec l'open source industriel (comprenez les logiciels qui font semblant d'être ouverts).