Après Yale qui a renoncé le mois dernier à son projet de messagerie Gmail, c'est au tour de l'université de Californie de Davis d'abandonner le webmail de Google utilisé par près de 30 000 personnes sur le campus, essentiellement des professeurs et des salariés des services généraux. Selon le site en ligne Mashable, la raison invoquée repose sans grande surprise sur les problèmes de confidentialités, aggravés par l'arrivée du service collaboratif Buzz. Les membres de la faculté tiennent en effet à conserver un caractère privé à leurs échanges professionnels. Une autre plate-forme hébergée sera utilisée par l'université de Californie pour fournir un service totalement sécurisé à ses employés.
Ces annonces surviennent la semaine où le service calendrier de Google a connu deux pannes majeures. Hier jeudi à 11h30 sur la côte Est des États-Unis, les comptes des utilisateurs étaient en effet devenus inaccessibles selon les informations du tableau de bord de Google Apps. Les Internautes ont dû attendre une heure avant un retour à la normale. Le mercredi 28 avril, Google Agenda a également connu une défaillance et des problèmes de performances qui ont affecté certains utilisateurs pendant environ une heure, après "un nombre inhabituellement élevé" de demandes de synchronisation de la plate-forme mobile Android, selon la firme de Mountain View.
Agenda est proposé comme une application gratuite et autonome pour un usage individuel, et aussi dans le cadre de l'offre Google Apps comme suite bureautique et collaborative pour les entreprises (50 $ par an et par utilisateur environ). La fiabilité des applications hébergées comme Google Agenda est un des points mis en avant par les prometteurs du cloud computing pour encourager les entreprises à simplifier et à réduire les coûts de fonctionnement de leur systèmes d'informations. Reste que les mauvaises surprises ne sont pas absentes et les pannes de messagerie ou de calendrier partagé immédiatement visibles par les utilisateurs.
La fiabilité et la confidentialité des Google Apps une nouvelle fois remise en cause
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Si les services hébergés dans des clouds répondent en partie aux baisses de budget des entreprises et des administrations publiques, certains établissements universitaires américains ont décidé de se passer des solutions de Google.
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