Pour favoriser la création de start-ups dans le secteur du numérique, l’incubateur marseillais Belle de Mai a décidé d’assouplir les conditions d'accès à son programme d’accompagnement. L'obligation d'avoir un projet issu ou en lien avec la recherche a désormais été levée. Cette extension de services permettra à l’accélérateur d'accueillir 2 fois plus de candidatures qu’habituellement en soutenant les projets IT qui ne sont pas issus ou en lien avec la recherche. Pour eux, un focus sur la collaboration avec des établissements et laboratoires de recherche publique et d'écoles d'ingénieur sera mis en place. Belle de Mai estime en effet que pour une start-up, la R&D offre des opportunités supplémentaires souvent négligées. De ce fait, elle souhaite aider les futurs entrepreneurs à aller plus loin dans leurs innovations en leur faisant faire un premier pas vers la recherche publique.
71% de projets en activité
Situé à Marseille, Belle de Mai aide les futurs entrepreneurs dans leurs projets numériques innovants en région Paca et sur tout le territoire français. Depuis sa création en 1999, 157 projets de création d'entreprises innovantes ont été accompagnés, issus ou en lien avec la recherche publique, permettant la création de 122 start-ups et de 450 emplois. 71% d'entre elles sont toujours en activité, et 83% ont passé le cap des 5 ans. En 2015, les entreprises soutenues par l'incubateur ont cumulé 35 millions € de CA et 3 millions € de levées de fonds ont été réalisées.
Commentaire