Google a finalement fait appel de l'amende de 100 000 euros infligée en mars dernier par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). L'organisme reprochait à la société d'avoir omis d'appliquer le droit à l'oubli sur l'ensemble des territoires desservis par son moteur de recherche, en le réservant aux seuls domaines européens. Le recours déposé par la firme de Mountain View a été effectué devant le conseil d'Etat. Toutefois, cet appel ne devrait pas empêcher Google de payer son amende. « L'entreprise assure qu'elle réglera l'amende », indique ainsi notre confrère du Figaro.
« La Cnil, en tant qu'autorité nationale en France n'a pas ce pouvoir, de par la loi française, d'imposer des mesures hors de ses frontières », a par ailleurs expliqué à l'AFP Yoram Elkaim, directeur juridique de Google EMEA. « Ce n'est plus un débat sur le droit à l'oubli, et d'ailleurs on ne le met pas en cause, c'est vraiment un débat plus général sur l'extraterritorialité, la disponibilité des contenus de par le monde [...] Si demain, on applique la décision de la CNIL de façon mondiale, on sera en position beaucoup plus faible pour continuer à défendre le principe de territorialité dans ces autres pays où on nous demande de retirer des contenus ».
Google fait preuve d'une parfaite mauvaise volonté. Son ancien PDG, Eric Schmidt n'avait-il pas déclaré pour refuser le droit à l'oubli "Si vous ne voulez pas que cela se sache, ne le faites pas ?"
Signaler un abusCette multinationale tentaculaire s'abrite même derrière la "liberté d'expression" pour refuser d'effacer les messages constituant des campagnes de diffamation, alors qu'elle a obtempéré lorsque le gouvernement chinois lui a enjoint de ne pas renvoyer de résultats compromettants sur la requête "Tian-An-Men"...
Keep sleeping: Google is bashing you...