Pour un usage militaire ou civil, les drones occupent une place croissante dans le monde du renseignement et de la protection. Alors quand un groupe de chercheurs de l'Université du Texas à Austin expliquent qu'ils ont réussi à détourner un drone avec peu de matériel, les inquiétudes sur la sécurité de tels dispositifs grandissent. Il existe plusieurs techniques pour attaquer un drone. La manière la plus utilisée est le brouillage du système GPS, comme cela a été le cas par l'Iran qui a abattu un drone espion américain en décembre dernier. La méthode utilisée par les chercheurs de l'Université du Texas est basée sur le spoofing (usurpation d'identité). Elle permet de piloter un drone à travers des informations tronquées, mais considérées comme authentiques par l'appareil.
Une technique peu coûteuse
Pour cette méthode, le professeur Todd Humphreys et son équipe du laboratoire de radionavigation ont utilisé un système d'une valeur de 1000 dollars capable d'envoyer un signal GPS plus puissant que celui émis par les satellites. Avec cette solution, ils ont pu pirater un petit drone de surveillance avec un système de GPS crypté. Ils ont réussi à changer son itinéraire ainsi que son comportement. Dans leur expérience, les scientifiques suggèrent des moyens pour se protéger des attaques par usurpations. Pour le responsable de l'équipe, « d'ici 5 à 10 ans, plus de 30 000 drones seront en activité dans l'espace aérien et chacun d'entre eux pourraient devenir potentiellement un missile dirigé contre nous ».
Des chercheurs piratent facilement des drones
0
Réaction
Les drones pourraient devenir la prochaine cible des hackers. Des chercheurs américains ont fait la démonstration du détournement de ces dispositifs avec du matériel abordable et en utilisant la technique de spoofing.
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
Commentaire