Un DSI qui s'en tiendrait à faire fonctionner l'informatique de son entreprise risque de finir au placard. Pour éviter ce sort peu enviable, il doit démontrer sa capacité à être le moteur du changement et de la création de valeur. Il doit être l'homme (ou la femme) de la révolution numérique de l'entreprise. Sinon, un autre prendra cette place, reléguant le DSI auprès des ordinateurs. Le CIO.PDF 61 en fait la démonstration.

Le DSI menacé

En effet, comme le dossier le montre, les DSI risquent d'être marginalisés dans leur propre organisation s'ils ne sont pas moteurs de l'innovation. La consumérisation de l'informatique et la révolution du numérique doivent leur permettre de créer de la valeur. Communication, patience et processus transverses sont obligatoires. Ce dossier comprend les témoignages de Albert Asseraf (JCDecaux), Frédérique Ville (Voyages SNCF), Laurent Ferrari (But), Mathias Herberts (Crédit Mutuel Arkea), Patrick Hereng (Total) et Valère Dussaux (GCS D-SISIF).

Etre l'homme du changement

A l'image de Xavier Guéry, des magasins But, le DSI doit être l'homme du changement. Il est vrai que Xavier Guéry est avant tout un spécialiste du changement et des Ressources Humaines, avant d'être un technicien. Le DSI qui réussit à être cet homme du changement monte en puissance comme partenaire du business. Il délègue les tâches informatiques pour nouer des relations avec les responsables métiers. Il amène ses équipes à penser métier, utilisateurs et clients finaux.

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