C’est par un billet de Mark Shuttleworth, fondateur d’Ubuntu et de Canonical, que l’on apprend l’abandon des investissements sur Unity 8, le noyau de convergence poste de travail-terminal mobile de l’interface utilisateur d'Ubuntu. Cet arrêt se traduira par le retour de Gnome par défaut dans un an, sur la version 18.04 LTS de la distribution Linux. Après un bon bilan 2016 pour l’entreprise, « il est approprié de réévaluer chacune de nos initiatives », écrit Mark Shuttleworth. Et c’est Unity qui en fait les frais au profit des technologies cloud et Internet des objets.
Le marché a tranché, mais pas seulement. Dans son billet, le fondateur de Canonical explique : « J’avais estimé que si la convergence était le futur et que nous pouvions la fournir comme un logiciel libre, ce serait largement apprécié, à la fois dans la communauté du libre et dans l’industrie technologique, où il y a une frustration substantielle avec les alternatives fermées existantes disponibles. J’avais tort des deux côtés », regrette-t-il. Dans la communauté notamment, ces efforts ont été vus comme de la fragmentation et pas de l’innovation, constate-t-il. « Ce que l’équipe Unity 8 a fourni jusqu’ici est beau, utilisable et solide, mais je respecte le fait que les marchés et la communauté décident finalement quels sont les produits qui prospèrent et ceux qui disparaissent ».
Les investissements se feront sur le cloud et l'IoT
Du côté du cloud et de l’Internet des objets en revanche, les choses se passent bien pour Ubuntu. Mark Shuttleworth rappelle que la plupart des charges de travail du cloud public et des infrastructures de cloud privées sous Linux s'appuient sur cette distribution de l'OS open source, de même que la plupart des traitements IoT dans l’automobile, la robotique, le réseau et l’apprentissage machine. Et Canonical fournit les services pour beaucoup de ces initiatives. « Le nombre et la taille des engagements commerciaux autour d’Ubuntu dans le cloud et l’IoT se sont nettement développés », pointe le dirigeant. Finalement, les investissements d'Ubuntu se feront dans les domaines qui font croître Canonical, suscitent l'intérêt des clients et autour desquels se sont également constituées des communautés : Ubuntu pour les postes de travail, serveurs et machines virtuelles, les produits d’infrastructure cloud (OpenStack et Kubernetes), les opérations cloud (MAAS, LXD, Juju et BootStack) et dans l’IoT.
Il n’a pas encore été clairement dit si l'interface Unity resterait proposée en tant qu’option après le retour de Gnome, qui est l’une des interfaces pour poste de travail les plus utilisées sur les autres distributions Linux. Néanmoins, voilà tout de même 6 ans que Unity est proposée par défaut sur Ubuntu et comme tout chose qui dure, on s'habitue et on finit par l'apprécier, soulignent nos confrères de PC World.
J'utilise Gnome Flashback, et n'aime pas Unity et l'obligation qu'il me fait de mémoriser les des applications non visible, et de mémoriser des images au lieu de noms
Signaler un abusDu coup est-ce que ça changera quelque chose pour Ubuntu Touch (la version smartphone d'Ubuntu) ?
Signaler un abusUNITY est sorti en 2012 et n'a pas beaucoup plu système complet mais lourd .Je m'en suis débarrassé en adoptant xubuntu ou lubuntu 16.04 plus pratique simple et plus léger .amitiés
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