Blackberry va de nouveau tailler dans ses effectifs. Après avoir supprimé 40% de sa voilure en 2013, le groupe canadien, toujours en perte de vitesse, vient d’annoncer ce week-end qu’il allait engager un plan de licenciements. « Nous avons pris la décision de consolider nos activités dans les logiciels, le matériel informatique et les applications pour les professionnels, ce qui aura un impact sur un certain nombre de salariés dans le monde », a indiqué la firme canadienne (Ontario) dans un communiqué, sans préciser le nombre exact de postes supprimés. Au moment où Blackberry entame une nouvelle étape de son redressement, notre intention est de réallouer les ressources de manière à mieux tirer profit des opportunités de croissance avec pour objectif une rentabilité durable dans tous nos secteurs », a précisé le groupe, qui disait employer 6 225 personnes fin février contre environ 7 000 en septembre 2014.
Se renforcer dans les secteurs de la sécurité et de l'IoT
Blackberry n’a pas baissé les bras en lançant cette année quatre smartphones, le Classic, le Passeport, le Z3 et le Porsche Design P'9983. Mais la part de marché de son système d’exploitation a continué de décliner, avec seulement 0,3 % du marché mondial au cours du premier trimestre, selon IDC. La compagnie a également montré qu’elle comptait se développer dans des secteurs autres que celui des terminaux mobiles. L’an dernier, elle avait décidé de revoir son focus entreprise en passant divers accords de partenariats, dont l'un avec Samsung visant à renforcer la sécurité des smartphones et tablettes Galaxy S5 et Galaxy Note 4. En 2005, son MDM Blackberry Enterprise Service, 12 (BES12) supportait les tablettes Galaxy S5 et smartphones Galaxy Note 4 équipés de la solution Knox. Blackberry est par ailleurs entrée à son tour dans la danse de l'Internet des objets, en proposant une plateforme destinée dans un premier temps à l’automobile et à des univers verticaux comme la médecine.
Dans son communiqué, Blackberry a également indiqué qu’il devait se renforcer dans les logiciels et faire croître les revenus tirés de ses ventes de licences. La compagnie a ajouté qu’elle allait continuer à développer ses équipes commerciales et à faire des investissements « pour soutenir des zones d'intérêt stratégique autour des logiciels, du secteur professionnel, de la sécurité et de l'Internet des objets, par exemple ». Le canadien a récemment acquis l’entreprise de sécurité allemande Secusmart pour renforcer la sécurité de son offre multiplateforme, ainsi que Movirtu, un fournisseur britannique de solutions d'identité virtuelle pour opérateurs mobiles. Toutefois, son chiffre d’affaires a baissé de 32 % sur un an, à 660 millions de dollars.
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Signaler un abus« a indiqué (la) firme basé(S) à Waterloo (Ontario) dans un communiqué »
« Avait également été annoncée en 20(0)5 »