Pour gagner du temps avant la sauvegarde et les couches incrémentales, Arkeia propose depuis plus d'un an une solution de déduplication (suite au rachat de Kadena Systems en 2009) avant la phase compression. Pour la version 9 de son outil de backup, disponible pour les principales plates-formes physiques et virtualisées (WMware, Citrix et Microsoft), l'éditeur propose la déduplication progressive. Trois technologies de déduplication de blocs de données se partagent le marché : fixe, variable et progressive. Avec la déduplication progressive, le très francophile Bill Evans nous a expliqué réduire les fenêtres de sauvegarde et diminue le volume des données stockées, car les tailles des blocs sont optimisées pour chaque type de fichiers.
À l'aide sa base utilisateurs, l'éditeur a scanné plusieurs millions de fichiers et mesuré les taux de déduplication afin de déterminer la taille de bloc optimale pour chaque type de fichier. Grâce à cette base, la dédup s'adapte au contenu. « Et à la différence des solutions spécialisées, nous pouvons sauvegarder à la fois des serveurs physiques et virtuels », nous a expliqué le CEO. La déduplication progressive est en outre idéale pour les environnements virtuels puisque chaque VM conserve sa propre copie du système d'exploitation et ses applications. En éliminant ces informations redondantes au sein des images de VM, les sauvegardes peuvent être plus rapides et moins volumineuses.
Two faces backup
Deuxième innovation, la sauvegarde en deux phases. À la différence des méthodes de backup traditionnel en une phase, « la solution d'Arkeia commence par déplacer les fichiers « A » avant de mettre à jour le catalogue. Cela prend un peu plus de temps, mais la fenêtre de sauvegarde peut se fermer une fois au temps « A » pour terminer la création du nouvel index. On gagne ainsi du temps pour le client sur le poste de travail et si, le serveur tombe, les données sont sauvegardées. Il suffit de récréer un inventaire pour lancer la restauration. L'essentiel, les données, sont ainsi bien protégées dans un laps de temps plus court », précise Bill Evans.
D'autres solutions permettent également de réduire le temps de sauvegarde en une phase. Le recours à des disques SSD ou le partitionnement de serveurs qui permettent d'accélérer la sauvegarde des petits fichiers et de réduire les goulets d'étranglement. L'inconvénient, c'est qu'après le déplacement des fichiers, l'index est mis à jour et la sauvegarde ralentit.
Arrivée des commandes en ligne
Troisième point, l'éditeur a ajouté une solution de chiffrement AES-256 et repensé son interface web suite à une étude réalisée auprès de ses clients. « Nos clients aimaient bien notre précédente interface web, mais certains sont très familiers des plates-formes Linux et demandaient des commandes en ligne. Ils utilisent encore beaucoup les commandes pour leurs déploiements. Nous avons changé l'interface pour répondre à cette demande spécifique. Les clients peuvent donc choisir d'utiliser l'interface web ou recourir à un outil plus technique ».
Arkeia Network Backup 9.0 est commercialisé à partir de 600 € HT pour une licence permanente et à partir de 240 €HT pour une souscription d'un an. Le prix de l'Option Déduplication est de 1 500 € HT par serveur dans le cas d'une licence permanente et de 600 € HT pour une souscription d'un an. Tous les produits incluent un an de maintenance avec mises à jour gratuites et accès illimité au support technique de l'éditeur.
Au coeur de la Silicon Valley : Dédup et backup plus rapide avec Arkeia Software (Part 4)
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A l'occasion de notre IT Press Tour de mars dans la Silicon Valley, nous avons rencontré les dirigeants d'Arkeia Software, spécialisée dans la sauvegarde de données et basée à Carlsbad en Californie. L'éditeur préparait le lancement de la version 9.0 d'Arkeia Network Backup. Bill Evans, CEO de la société (voir illustration principale) nous a longuement parlé de la sortie de son logiciel phare intégrant une technologie de déduplication progressive revue, la sauvegarde en deux phases pour raccourcir les temps de sauvegarde, un chiffrement reposant sur l'algorithme AES-256 côté client et enfin une interface repensée.
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