Le juge a tranché. Kai-Fu Lee pourra finalement rejoindre les « Googlers » (nom de baptême donné aux employés de Google), et aider le n° 1 des moteurs de recherche à monter son centre de recherche chinois. Mais avec certaines restrictions toutefois.
Le jugement maintient certaines limites limites imposées précédemment : Lee ne pourra pas intervenir sur le développement de technologies de recherche Internet et desktop, de langage naturel, et sur la reconnaissance vocales. Autre bride plus administrative : pas de définition de budget, ni de la politique de développement et de recherche du centre chinois. En d'autres termes, aucune intervention là où Lee était impliqué chez Microsoft.
En revanche, Lee pourra pleinement « utiliser ses connaissances et compétences personnelles ainsi que ses aptitudes » pour travailler chez Google. Plus concrètement, l'ex-employé de Microsoft a légalement la possibilité de bâtir des usines, embaucher des ingénieurs et de nommer des dirigeants, et de négocier avec les autorités locales. Il pourra également conseiller Google sur le marché chinois, sans intervenir techniquement.
Pour Microsoft, il s'agit d'une victoire. Les restrictions imposées par la cour ne permettent pas à Google et à Lee de monter efficacement leur centre chinois.
A tel point que quelques heures suivant le verdict, un des avocats de Microsoft expliquait que l'éditeur de Redmond serait prêt à renoncer à toute poursuite si Lee et Google respectaient ces restrictions...jusqu'en juillet. Le procès devrait avoir lieu en janvier 2006.
Google confirmait pourtant n'avoir reçu aucune proposition officielle de Microsoft.
Kai-Fu Lee autorisé "partiellement" à rejoindre Google
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