La réponse est, de plus, en total décalage avec la réalité technique dès son second argument. En effet, il est indiqué que le choix opéré (un contrat de type software assurance) vise à permettre des mises à jour rapides. Or aucune organisation ne déploie automatiquement des versions de logiciels. On peut espérer qu'il en est de même au sein de la Défense Nationale. L'option d'achat en fin de contrat de location permet de revenir, le cas échéant, à l'achat de licences pour les évolutions futures, bien considérées comme de nouveaux achats. Un autre marché cadre est cité en exemple pour indiquer qu'une telle procédure n'est pas unique. Bizarrement, cela concerne aussi le logiciel, avec des licences Business Object.
La forfaitisation effectuée au poste de travail se défend, selon la réponse ministérielle, par un soucis de simplicité dans la gestion des licences. C'est un choix rationnel : il évite en effet de devoir gérer les licences avec sérieux et avec, surtout, un considérable travail de suivi. La réponse énonce ensuite que cet accord cadre n'est pas exclusif : d'autres acteurs peuvent donc toujours être dans la course. Cet argument réfute donc la suppression de la mise en concurrence. Pourtant, il semble difficile de voir d'autres acteurs pouvoir se positionner avec des tarifs aussi bas pour autant de produits différents.
Enfin, d'ailleurs, la réponse ministérielle indique qu'une autre solution, Open Source mais non-précisée, sera déployée en parallèle à la solution Microsoft afin de tester les deux.
Contrat Microsoft/Défense : les réponses du ministère
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